Antar Yahia : « J’ai quitté la Tunisie car il n’y avait pas assez de vrais bonhommes »




Pisté par quelques clubs algériens cet hiver, c’est finalement en Grèce, et plus précisément à Platanias, que l’ancien international (53 sélections, 6 buts) a décidé de continuer sa carrière.

À 31 ans, c’est un nouveau challenge pour le défenseur central, formé à l’Inter Milan et déjà passé par la France, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, et plus récemment la Tunisie. Alors qu’il s’était engagé 2 ans et demi à l’Espérance de Tunis l’hiver dernier, Antar Yahia a surpris son monde en quittant précipitamment le pays. C’est au Compétiteur qu’il explique son choix.

Le héros d’Oum Dormane n’y va pas par quatre chemins : s’il a quitté la Tunisie, c’est selon lui, « parce qu’il n’y avait pas assez de vrais rajeuls, de vrais bonhommes ». Une référence évidente à la phrase qu’il avait prononcée après la qualification héroïque de l’Algérie à la Coupe du Monde 2010 : « L’Algérie c’est le pays des hommes, cette qualification je la dédie aux 1 million et demi de martyrs ».

Les femmes aux entraînements
Antar nous confie qu’il fut choqué de voir certains de ses coéquipiers dominés par leurs femmes : « Je ne comprends pas, normalement, c’est l’homme qui porte la culotte, expliquez-moi pourquoi lors de certains entraînements, quelques uns de mes coéquipiers partaient avant la fin de la séance, prétextant qu’ils devaient aller faire le ménage … j’en ai même vu un une fois qui s’est fait tirer les oreilles par sa femme en plein milieu de l’entraînement parce qu’il avait oublié de faire son lit le matin ! ». Antar va encore plus loin, lorsqu’il déclare qu’une partie de ses coéquipiers devaient verser l’intégralité de leur salaire sur le compte de leur femme.

Belaïli confirme
Le jeune milieu de terrain algérien, Youcef Belaïli, mis à l’écart du groupe professionnel de l’Espérance, n’hésite pas à attaquer ses coéquipiers et dirigeants. Selon lui, la raison de cette mise à l’écart viendrait du fait que Youssef aurait reproché à l’un de ses coéquipiers sa manière de parler efféminée : « Je lui ai juste dit d’arrêter de conjuguer ses verbes au féminin, c’est tout. Il l’a très mal pris. À la sortie de l’entraînement, il m’a attaqué par derrière, en tentant de me lancer de l’harissa dans les yeux. Heureusement, l’algérien est vif ! Après ça, il est parti tout raconter aux dirigeants, et depuis, ils m’ont viré du groupe pro. Mais j’ai fait venir un huissier pour faire constater ma situation ».




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