Boudebouz s’en remet à Bouteflika




Ryad Boudebouz ne s’en remet pas : encore une fois présélectionné par Vahid Halilhodzic, le milieu bastiais a, comme contre le Burkina Faso, été écarté de la liste élargie du coach. Boudebouz n’a plus joué en Équipe Nationale depuis plus d’un an, mis à l’écart depuis l’affaire du « Chicha Gate ».

Le Mondial en ligne de mire
Malgré une très bonne saison avec le club corse (4 buts et 4 passes décisives), Ryad n’entre toujours pas dans les plans de Coach Vahid. Sentant le danger arriver, et le risque grandissant de ne pas disputer une deuxième Coupe du Monde, il a décidé de prendre les devants. Afin de conjurer le mauvais œil qui semble s’abattre sur lui, Ryad a décidé de solliciter l’aide de Son Excellence l’Honorable Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Sa Majesté Abdelaziz Bouteflika. Une démarche qu’avait envisagé le défenseur de l’AS Roma, Mehdi Benatia, afin de rejoindre l’EN.

Seul Bouteflika peut l’aider
Car en effet, si un homme sur Terre a bien le pouvoir de faire bouger les choses et convaincre l’intransigeant sélectionneur national, c’est bien le Président Algérien. Rien ne peut arrêter Bouteflika. Selon sa biographie officielle, Abdelaziz Bouteflika en plus d’avoir activement participé à l’Indépendance de l’Algérie, et d’occuper un poste au sommet de l’État depuis plus de 50 ans, a également joué un rôle majeur dans plusieurs conflits ou évènements dans l’Histoire récente. À plusieurs reprises, il évitera une Troisième Guerre Mondiale, en intervenant notamment par trois fois durant la Guerre Froide. C’est son téléphone personnel qui a été utilisé par le Président Kennedy en 1963 afin d’établir la fameuse ligne du « Téléphone rouge » avec Moscou. C’est Bouteflika lui-même qui négociera la libération des ministres durant la prise d’otage du siège de l’OPEP en 1975 (vous pouvez le vérifier dans le film Carlos). En 1993, il est à la base des Accords d’Oslo, il prendra d’ailleurs la pose lors de cette fameuse poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Plus récemment, il est devenu le premier Chef d’État en exercice à gouverner dans un état de mort cérébrale, et également le premier candidat à une élection présidentielle élu deux mois avant le suffrage. Chapeau l’artiste !

Inutile de préciser qu’avec le soutien de Bouteflika, on peut être certain que Ryad brillera de mille feux au Brésil en juin prochain !




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