Cataclysme sur la planète football : l’agence mondiale antidopage (AMA) a indiqué aujourd’hui qu’une centaine de footballeurs russes, dont 9 internationaux (leurs noms n’ont pas fuité) ont été contrôlés positif au cours des derniers mois. La FIFA a immédiatement annoncé que l’équipe nationale russe était suspendue, et de fait, exclue de la Coupe du Monde.
Cette exclusion se fait dans un contexte tendu, où le sport russe est dans le collimateur du comité olympique (CIO) depuis plusieurs mois. Plusieurs athlètes se sont vu retirer des médailles, et la Russie a également été interdite de participer aux prochains JO d’hiver. Désormais, c’est le football qui est touché.
C’est la première fois qu’une sélection est exclue de la Coupe du Monde pour dopage. C’est décision spectaculaire de la FIFA est extrêmement lourde de conséquences, car la Russie est en outre le pays organisateur du Mondial cet été. C’est également un énorme coup dur pour le pays, qui avait l’occasion de participer à sa deuxième Coupe du Monde d’affilée après 2014, où elle avait été piteusement été éliminée par … l’Algérie.
La réaction du Kremlin n’a pas tardé : le président Poutine a usé de mots forts lors d’une interview accordée à la chaîne RT, parlant notamment « d’humiliation » et de « hogra ».
La Russie fera sans doute appel, mais la FIFA devra d’ores et déjà trouver un nouveau pays organisateur, la Russie n’ayant aucun intérêt à accueillir un tournoi auquel elle ne participe pas, mais également trouver une 32ème équipe pour compléter le tableau. Le Stade du 5-Juillet, tout fraîchement rénové à coup de milliards, est en tout cas prêt à accueillir une finale.