… et compte naturaliser son fils Yoann pour le convoquer en Équipe Nationale.
C’est en substance que nous avons retenu de l’interview que le sélectionneur national a accordé à l’illustre Maâmar Djebbour sur les ondes de la Chaîne 3. Coach Gourcuff devient ainsi le plus algérien des bretons, deux peuples assez proches culturellement en tout état de cause. Passeport vert en mains, Gourcuff ne cache pas sa joie : « Ça en valait la peine de faire la queue 3h avant l’ouverture du consulat. Désormais, je suis l’un des vôtres ».
Le patron de l’EN s’est ensuite penché sur le cas Nabil Fekir (qui nous avait accordé une interview en octobre dernier) : selon lui, le dossier est actuellement au point mort. Toutes les offres financières du président Raouraoua ont été rejetées par la famille du jeune franco-algérien. Mais Christian Gourcuff pourrait se rabattre sur un autre lyonnais, et pas n’importe lequel : il s’agit tout simplement de son fils, Yoann. À 28 ans, celui que l’on annonçait comme le futur Zidane semble désormais blacklisté en Équipe de France. Coach Gourcuff pourrait ainsi faire bénéficier sa nationalité algérienne fraîchement acquise à son fils, par le droit du sang.
« On s’était un peu enflammé sur lui en l’annonçant comme le futur Zidane, mais moi j’en suis convaincu, Yoann est potentiellement le futur Mourad Meghni ! » souligne Christian Gourcuff. Avec les blessures qui vont avec, malheureusement.