CAN 2015 : vers un fiasco pour le pays hôte ?




La Coupe d’Afrique des Nations 2015 qui se déroulera au Maroc en janvier prochain s’annonce compliquée pour le pays hôte. En effet, de nombreux problèmes internes viennent compliquer la préparation des Lions de l’Atlas pour cet événement historique, le deuxième organisé par nos voisins après l’édition 1988.

Soulignons tout d’abord le manque de compétitivité auquel sont confrontés certains joueurs prometteurs dans leurs championnats respectifs. On peut évoquer notamment les cas des jeunes Barrada et Belhanda. Le premier a choisit l’eldorado Saoudien, tandis que le second s’est expatrié en Ukraine, en proie à des troubles politiques. Un choix que ne comprend pas le sélectionneur intérimaire, Hassan Benabicha : « Ils sont entrain de ruiner leur avenir en sélection, si seulement ils avaient le professionnalisme d’un ‘Magic’ Bougherra j’aurais envisagé de les sélectionner ».

Malheureusement, ce n’est pas le seul problème que rencontrent les Lions de l’Atlas. Effectivement de plus en plus de jeunes marocains tournent le dos à leur pays d’origine, privilégiant des sélections plus huppées, comme le montrent les exemples Mastour (Italie) et Bnou Mazrouk (France). Pire encore, le capitaine de la sélection, Mehdi Benatia, non-convoqué contre le Gabon, menace de quitter la sélection

Cependant, une bonne nouvelle est tombée dans la journée pour les supporteurs marocains : le milieu offensif de l’AC Milan Adel Taarabt vient de confirmer sa présence pour  la CAN 2015. Le nouveau chouchou de San Siro aurait déclaré ce matin à nos confrères marocains : « Evidemment que je serai à la CAN, ça me permettra de souffler un peu et de passer des belles vacances dans un pays que je connais bien ».

Problèmes d’infrastructures
Ces problèmes d’effectif viennent s’ajouter des problèmes d’infrastructures : à moins d’un an de la compétition, le temps presse pour le Maroc, et les stades ainsi que le réseau routier et le service hôtelier ne sont pas totalement terminés, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Que le Maroc se rassure, le Brésil, pays hôte de la Coupe du Monde, est dans une situation similaire, voire pire.

Mais il est vrai que nos frères et amis maghrébins ne peuvent se targuer de posséder des infrastructures de haut niveau et des stades tels que Tchaker de Blida, les stades d’Oran, Tizi Ouzou et Baraki qui devraient sortir de terre d’ici la fin de l’année (InshaAllah), et bien entendu, le Stade du 5-Juillet d’Alger, modèle de sécurité et de technologie, qui devraient prochainement bénéficier d’un système de climatisation.

 




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